Nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien. Que ce soit en ayant signé les pétitions en ligne ou en ayant participé à nos diverses actions en ligne, dans les écoles ou encore lors de notre marche du 10 décembre, votre action a compté. Toute l’équipe de la section d’Amnesty International Luxembourg vous en remercie. Cette année, grâce à vous, nous avons totalisé près de 11 000 actions !
Rendez-vous à la fin de l'année 2023 pour à nouveau vous mobiliser dans le cadre de la campagne Write for Rights !
Chaque année, autour de la Journée internationale des droits humains le 10 décembre, des centaines de milliers de personnes du monde entier écrivent des lettres, signent des pétitions et publient des messages sur les réseaux sociaux pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués dans le cadre de la campagne Write for Rights.
Cette année, nous avons soutenu 13 personnes parmi 10 situations dans le monde.
Ces personnes sont aujourd’hui en prison ou menacées pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, et en particulier leur droit à la liberté d’expression et de manifestation. Elles ont été victimes de torture, mauvais traitements, n’ont pas eu droit à un procès équitable, ont été harcelées ou menacées de mort… Elles avaient et ont toujours besoin de notre soutien pour ne pas perdre espoir. Voici leurs portrait :
Une seule lettre ne vaut peut-être pas grand-chose, mais si elle s’ajoute à des millions d’autres, elle acquiert un pouvoir immense ! Grâce à une multitude de petites actions, ensemble, nous changeons des vies chaque année. Voici quelques exemples :
Le 30 juin 2021, le défenseur des droits humains burundais Germain Rukuki a été libéré après avoir été emprisonné pendant plus de quatre ans. Germain avait été arrêté, poursuivi et condamné uniquement en raison de son travail en faveur des droits humains. Pendant la campagne Write for Rights, nos sympathisant·e·s à travers le monde ont mené plus de 436 000 actions pour obtenir sa libération. D’abord dans l’incapacité de quitter le pays après sa remise en liberté, Germain a finalement retrouvé sa famille en Belgique en février 2022.
« Write for Rights a vraiment un impact positif. Grâce à leur soutien, moi, Germain Rukuki, suis sorti de prison encore plus déterminé à défendre les droits humains. »
Nassima al Sada est une femme qui a œuvré toute sa vie à faire progresser les libertés des femmes en Arabie saoudite. Elle a courageusement milité pour que les femmes aient le droit de conduire et que le système de tutelle masculine soit aboli. En raison de son engagement pacifique, les autorités l’ont arrêtée en juillet 2018.
Elle a été maintenue en détention à l’isolement pendant un an et n’a souvent pas été autorisée à voir ses enfants ou son avocat pendant plusieurs mois. Cette défenseuse des droits des femmes a finalement été libérée en 2020.
Des sympathisant·e·s du monde entier lui ont envoyé plus de 777 000 lettres, tweets et cartes et ont signé des pétitions. Le fils de Nassima, Mousa al Sada, est certain que l’attention internationale dont a bénéficié sa mère a contribué à la décision rendue dans le cadre de son affaire, après des années sans évolution, et notamment à sa libération.
Bernardo Caal Xol est un défenseur autochtone de la terre au Guatemala. Lorsque la rivière dont son peuple dépend pour sa survie a été menacée par la construction de deux centrales hydroélectriques, il a été en première ligne des protestations.
Par la suite, Bernardo a fait l’objet d’une campagne de diffamation reposant sur des accusations récurrentes et infondées. En 2018, Bernardo a été condamné sans la moindre preuve à plus de sept ans de prison. Pendant la campagne Write for Rights 2021, plus de 500 000 personnes se sont mobilisées en sa faveur et il a finalement été libéré en mars 2022.
« [Vous m’avez] donné l’espoir de la liberté et aujourd’hui, je suis libre. J’ai retrouvé ma famille, mes filles, ma compagne. Ma mère a déjà pleuré de joie en me voyant libre. Merci à chacun et chacune d’entre vous d’avoir envoyé et partagé des lettres. »
Gustavo Gatica, jeune étudiant chilien, participait pacifiquement à une manifestation au Chili en 2019 lorsque des munitions des fusils anti-émeutes l’ont atteint en plein visage, lui faisant perdre définitivement l’usage de la vue. En 2020, à la suite de vos nombreux messages, l’officier responsable a été arrêté et inculpé pour son crime.
« Dans les moments difficiles, Amnesty International est devenue un soutien et une alliée formidables dans notre lutte. Nous vous en serons éternellement reconnaissants. S’il vous plaît, n’arrêtez jamais de mener ce travail essentiel ! »
Message de Gustavo et de la famille Gatica-Villarroel, en réponse aux messages reçus.