Nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien. Que ce soit en ayant signé les pétitions en ligne ou en ayant participé à nos diverses actions en ligne, dans les écoles ou encore lors de notre marche du 10 décembre, votre action a compté. Toute l’équipe de la section d’Amnesty International Luxembourg vous en remercie.
Rendez-vous à la fin de l'année 2024 pour à nouveau vous mobiliser dans le cadre de la campagne Write for Rights !
Chaque année, autour de la Journée internationale des droits humains le 10 décembre, des centaines de milliers de personnes du monde entier écrivent des lettres, signent des pétitions et publient des messages sur les réseaux sociaux pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués dans le cadre de la campagne Write for Rights.
RENDEZ-VOUS PROCHAINEMENT POUR DÉCOUVRIR LE RAPPORT DE L'ÉDITION WRITE FOR RIGHTS 2023.
Ces personnes sont aujourd’hui en prison ou menacées pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, et en particulier leur droit à la liberté d’expression et de manifestation. Elles ont été victimes de torture, mauvais traitements, n’ont pas eu droit à un procès équitable, ont été harcelées ou menacées de mort… Elles avaient et ont toujours besoin de notre soutien pour ne pas perdre espoir. Voici leurs portrait :
Il arrive que l’actualité soit vraiment déprimante. Parfois, le monde semble aller si mal qu’il paraît impossible de l’améliorer. Cependant, la campagne Écrire pour les droits d’Amnesty International montre qu’une « petite » action peut changer beaucoup de choses.
Écrire une lettre, envoyer un tweet, signer une pétition… Vous pensez que vous ne pouvez pas changer le monde avec quelque chose d’aussi simple ? Mais si, vous pouvez !
Depuis les débuts d’Écrire pour les droits en 2001, des millions de gens, comme vous, ont changé la vie de personnes dont les droits humains avaient été bafoués. Depuis cette date, plus de 50 millions d’actions ont été menées, et plus de 100 personnes dont la situation a été mise en avant par notre campagne ont constaté une amélioration de leur cas ! Les quelques minutes prises pour envoyer un tweet ou écrire une lettre ont vraiment aidé celles et ceux que nous avons soutenus dans le cadre de cette campagne, et nous continuons à avoir de l’impact.
Joanah Mamombe, Cecillia Chimbiri et Netsai Marova, du Zimbabwe, ont été arrêtées en 2020 après avoir mené un mouvement de protestation contre le gouvernement. À la suite de leur arrestation, elles ont été frappées et sexuellement agressées par les autorités. Leurs blessures étaient si graves qu’elles ont dû être hospitalisées.
Alors qu’elles étaient toujours hospitalisées, elles ont été inculpées d’infractions pénales en lien avec la manifestation, puis de nouveau arrêtées et accusées d’avoir menti sur ce qui leur était arrivé. Tandis que Netsai a fui le pays, l’affaire de Joanah et Cecillia a été jugée.
Dans le cadre de la campagne d’Amnesty Écrire pour les droits 2022, nos sympathisant·e·s ont agi en faveur de ces trois femmes, et Amnesty International Zimbabwe les a soutenues tout au long de leur procès. En juillet 2023, Joanah et Cecillia ont finalement été acquittées.
« Merci infiniment à nos amis d’Amnesty International d’avoir écrit toutes ces lettres. Nous entamons maintenant notre voyage vers la guérison. »
Bernardo Caal Xol, un enseignant et militant écologiste du Guatemala, a travaillé sans relâche à la défense des populations impactées par des projets hydroélectriques sur la rivière Cahabón, dans le nord du pays. En novembre 2018, il a été condamné à plus de sept ans d’emprisonnement pour des accusations forgées de toutes pièces destinées à empêcher son travail de défense des droits humains.
Durant l’édition 2021 d’Écrire pour les droits, plus de 500 000 actions ont été menées pour Bernardo et il a été libéré en mars 2022.
« Moi, Bernardo Caal Xol, membre du peuple maya q’eqchi du Guatemala, je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous. Vous m’avez donné espoir pour la justice, la liberté et l’égalité qui doivent prévaloir pour tous les peuples et toutes les nations. »
Le 30 juin 2021, le défenseur burundais des droits humains Germain Rukuki a été remis en liberté après avoir purgé quatre des 32 ans de réclusion auxquels il avait été condamné. Il avait été déclaré coupable de nombreuses charges controuvées liées à son travail en faveur des droits humains.
Il a été incarcéré avant d’avoir pu prendre dans ses bras son plus jeune enfant, né quelques semaines seulement après son arrestation en juillet 2017. Sa famille a dû fuir le pays par crainte des représailles. D’abord dans l’incapacité de quitter le Burundi après sa remise en liberté, Germain a finalement retrouvé sa famille en Belgique en février 2022.
Des sympathisant·e·s à travers le monde ont mené plus de 436 000 actions pour obtenir sa libération.
« Écrire pour les droits a vraiment un impact positif. Grâce à leur soutien, moi, Germain Rukuki, je suis sorti de prison encore plus déterminé à défendre les droits humains. »